1) A la croissance des jours
Ne jamais se contenter des odeurs de la nuit .
S’étendre au sable doré
Des lumières levantes
Pour douter de la verticalité du destin.
J’ai entendu collés aux murs des cathédrales
Les chants désespérés
Des foules asservies
2) Songe,
Rêve,
Imagine à genoux les colonnes du ciel.
Ton amour est à tous
Non aux dieux du renoncement
Entends-tu la musique sans savoir l’harmonie,
Lire en répétition abandonnant le sens ?
Brise l’incomplétude
Aux échos de ces voûtes !
3) Des êtres tourmentés hantent
Tes palais et tes dômes.
Leurs flèches et leurs dards percent l’ombre des pierres
Dans la roue des rosaces.
Traces d’or et de pourpres enchâssées
Sur tes fresques murales,
pointillés du passé
dans les fissures de l’âme.
Tes intermittentes lueurs stellaires,
Cachaient en illusions des ténèbre habitées et grouillantes.
4) Équilibre de pierres
Douceur des murmures,
Dans ces rais de lumières, couleurs de nos espoirs,
Triomphe du dragon,
Garde la vue ouverte,
Méfie-toi des visions.