
Annie Paris Durieux, chanteuse, guitariste, auteur–compositeur,
Un accordéon dans les mains à 6 ans, une guitare à 7 ans, elle aimerait devenir «chanteuse, danseuse ou écrivaine» .
Passionnée de chanson française et de poésie, de théâtre et de danse, elle se tourne vers le chant le travail du corps et de la voix. Après un premier prix de guitare classique, elle se forme auprès de Marie-Louise Aucher, Marie-Claire Cottin, Lise Arséguet, Laure Florentin... Chanteuse soliste a capella de chant médiéval au sein de l’ensemble Mora Vocis, elle aime faire vibrer les pierres et les publics dans des concerts et balades acoustiques à la découverte de lieux prestigieux comme de petits écrins méconnus (Ste Chapelle, Vezelay, Conques, Abbayes de Sylvanès, Fontevraud, Noirlac, Chartreuse de Villeneuve-lès- Avignon…). Plus récemment, elle explore d’autres voies artistiques et collabore avec des artistes du cirque et de la danse (Cie Cahin-Caha) et créé avec Laura de Nercy (danseuse chorégraphe) ALAFU un cycle de performances poétiques et vocales .
Ayant le goût de la transmission, elle s’intéresse très tôt aux pédagogies musicales et vocales - Psychophonie. Elle intervient en école primaire, collèges et lycéens en Touraine (actions éducatives, les arts lycéens).
Elle encadre de nombreuses formations et ateliers autour de la voix et du corps dans des milieux professionnels et associatifs très variés (notamment auprès de femmes enceintes, musiciens intervenants, orthophonistes, aussi de publics sensibles, personnes atteintes de la maladie de Parkinson), intervient dans des congrès et propose des soirées chantantes familiales ouvertes à tous.
Elle compose et interprète ses chansons, revisite un choix de chansons françaises et de poèmes dans des arrangements subtils à la guitare, accompagnée de Jean-Marc Gouraud ( Défistival à Paris, Théâtre de Vaugarni, Ecofestival Harmonie (45), cabaret itinérant en milieu rural).

Pierre Texier.
Il écrivait en sourdine depuis plusieurs années. L’envie de dire ses poèmes et proses poètiques, est venue de rencontres et d’un passé lointain où musique et chant occupaient un peu de son temps.
Il propose avec Traversée’S quinze textes.
Ces lectures composent un voyage de l’enfance aux temps présents.
Souvenirs et traces de l’amour maternel reçu, «j’ai grandi comme on peut, je me sentais aimé...» des découvertes et des sensations données par la nature « et les herbes des prés aux insectes qui sautent...».
Amour et sensualité «Au réveil, ton rire, éclat du jour ... sent le romarin, la coriandre et le lys .... Le vent et tes caresses accrochent le soleil sur ma peau». Et le voyage en terres désertiques qui exacerbe le besoin de partager des plaisirs «Penser à toi, amour aux mains Ô caressantes».
Des appels à la raison et au rejet des croyances incertaines «Garde la vue ouverte, Méfie-toi des visions». Évocation des souffrances de la guerre, de l’isolement, de ce que provoquent absences et séparations «Encore une fois pas de nouvelles. Absence pesante, en silence, larmes à l’intérieur...»
Évocation plus légére d’une promenade urbaine qui conduit à la rupture d’un couple de la place de la cassure à la rue de la dislocation.
Chemins parcourus sur les frontiéres, et protestation contre un monde qui ne cesse de séparer «...tu arrives nu, on te dit ce que tu es, avant même que tu le sois devenu...»
Un appel à sauver la poèsie pour la sortir des chemins convenus et ne jamais cesser de la conjuguer avec la puissance du rêve dont le monde à besoin pour se sauver lui même « la poésie n’aime pas les ordres du jour, elle aime les jours dans le désordre...»
Cri aussi contre la vie algorythmée dans laquelle certains veulent enfermer les pensées, à l’aide de codes, de plateformes et de procédures «jusqu’à quand va-t-il falloir attendre que le releveur de compteur soit passé...»
Et un appel à la Paix avec Ô Palestine «... Toujours, franchis les portes, pour parcourir le monde... Tuons la mort et partageons la vie...»